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16 janvier 2015 5 16 /01 /janvier /2015 10:41

Il faut penser que l'instrument baroque, la guitare du temps de Robert  de Visée, par exemple, est une petite guitare bien plus petite que la guitare classsique telle que nous la connaissons aujourd'hui et moins sonore. Tout se joue sur les 5 premières cases, utilisant le plus possible les cordes à vide. On joue le plus près possible de la rosace (et non du chevalet ), le son des cordes en boyau étant moins agressif que les cordes nylon.

L'utilisation des cordes à vide permet de liberer les doigt pour les ornementations.

N'hésitez pas à revoir les doigtés dans ce sens, c'est trés amusant et formateur.

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21 mai 2013 2 21 /05 /mai /2013 16:38

Robert de Visée.

Il fut le maître de guitare de louis XIV, qui aimait et jouait beaucoup de cet instrument.

La musique de robert de visée est mélancolique à souhait. Mais est parfois aussi joyeuse et entrainante voir dansante.

C'est une musique faussement simpliste. Pour les connaiseurs: on ne devrait pas avoir peur de jouer les cordes à vide le plus possible, ce qui permet de faire plus facilement les ornementations. Ce qui correspond aussi davantage à la configuration des instruments d'époque.

 

Suite en Rém

 

 

Passacaille en Mim

 

 

Courante

John Dowland
La musique de John Dowland est empreinte d'une douleur toujours présente. "Semper Dowland semper dolens". Mais le Bouffon de lady Almain fait exception
 
Lady's Almain Puff
Vincenzo Galileï
Musicien vénitien, père du savant. Cette oeuvre "Blanche Fleur" décrit la grâce d'une jeune fille et même son rire. Si l'on sait écouter. C'était trés courant à cette époque comme on le verra avec françois Couperin dans les Barricades Mystérieuses. Un saltarello suit cette description (sorte de danse ou transe qui est censée faire fuir la fièvre)
Bianca Fiore
François Couperin
Les Barricades Mystérieuses, probablement une belle jeune fille dont il était tombé amoureux. Il semble qu'elle avait de longs cils qui rendait son regard mystérieux.
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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 09:16

Baden Powell de Aquino, guitariste célèbre, Qui fait le lien entre le jazz et la bossa-nova. Sa musique est souvent teintée de mélancolie, qui n'est pas de la tristesse, mais qui révèle le coeur du musicien. Cette sensibilité est la touche du génie de Baden powell.

  Retrato Brasileïro

  Valsa sem nome

Antonio Carlos Jobim
On dit qu'il est le père de la bossa nova, mais on ne sait pas toujours que c'est Henri salvador qui lui a donné l'idée de ralentir à l'extrème les rythmes de samba, en leur donnant cette suavité latine. Celà n'enlève rien à son génie, il a amené le genre à la perfection.
  Girl of Ipanema

  Este seu olhar 

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23 avril 2008 3 23 /04 /avril /2008 21:15

Les oeuvres qui suivent sont les plus célèbres dans le répertoire de la Guitare classique,hélas ce sont aussi parmi les plus difficiles. Mais il ne faut jamais hésiter à baisser le tempo au début. On les loue souvent trop vite aujourd'hui c'est un peu la conséquence du schow et ce n'est pas toujours trés musical.

Asturias d'Issac d'Albeniz                                         

 

 

Caprice Arabe de Francisco Tarrega                           

 

 

Recuerdos de l'Alhambra de Francisco Tarrega            

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22 avril 2008 2 22 /04 /avril /2008 22:41

Prelude de la Suite pour clavecin deJ.S.Bach              

 

Choro de Semenzato                                               

 

Choro de Raul Maldonado                                        

 

Chanson d'Orphée de Luis Bonfa                              

 

Prélude en Lam de Villa-Lobos                                 

                                  

Choro de Pernambuco et Villa-Lobos                         


Norbert Leclerc  3 couleurs
 

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4 octobre 2007 4 04 /10 /octobre /2007 15:49

L'execution publique est un exercice difficille qui peut diminuer vos capacites de moitié, et c'est toujours dommage de se décevoir et parfois de décevoir les autres.
Personellement je n'ai pas de recette absolue, mais quelques pistes peuvent être utiles.
D'abord, il faugt penser que jouer en public modifie beaucoup la donne, et que techniquement pour faire simple, si vous avez les mains moites, ça va coller serieusement au manche et aux cordes, et ce changement énorme va arriver au milieu d'un morceau et vous angoisser, et plus on avance et plus ça colle et plus on est angoissé.On n'a plus qu'un souhait c'est que ça se termine:
du coup l'interprétation, donc le plus important, passe au dernier plan, une seule chose compte, terminer en faisant le moins de cocquilles possibles.
Il faut savoir dans ce cas, qu'en suivant les conseils donnés dans "les ongles et les cordes contact"
c'est suffisant pour regler 80% du problème.

Sinon pour les 20% restant c'est loin d'être simple.Mais l'essentiel est de progresser.

1- Attention à l'apnée:
En concert, on s'écoute davantage que quand on répète tranquillement chez soi. On a tendance à retenir son souffle, ça peut être pire qu'une apnée du sommeil. On peut rester parfois jusquà 4 minutes en apnée sans s'en rendre compte. Puis on reprend une respiration et on bloque encore,etc.... On ne peut pas tenir un concert ainsi, on est asphyxié avant.
Entrainez vous à respirer,tant pis si ça s'entend quand vous jouez, la musique doit respirer et vous aussi.N'essayez pas de jouer vite, fixez vous un tempo que vous pourrez tenir le jour du concert et faites bien les respirations. L'interprétation n'en sera que meilleure.
(l'oxygénation de votre cerveau est nécéssaire pour cet exercice de mémoire assez extraordinaire)
2- Apprenez par coeur, mais pas n'importe comment.
Quand vous pouvez jouer une pièce par coeur chez vous, vous n'êtes pas encore prêt pour une execution publique. Il faut l'executer souvent pour voir les passages qui posent problèmes. Revenez le plus souvent possible au texte. Relisez le passage plutôt que d'essayer de retrouver le fil de tête.
Ensuite répétez les morceaux dans un ordre bien précis, le même que celui de l'execution publique, écrivez cet ordre pour pouvoir le lire le jour du concert. Choisissez l'ordre des pièces par degré de difficulté. Ne commencez jamais par une pièce difficile, ne finissez jamais par une pièce difficile.
Ne faites pas comme les grands professionnels, ne jouez pas tout à la suite, parlez, présentez les pièces et les auteurs, détendez votre auditoire, évitez de vous prendre trop au sérieux.Le fait de présenter permet de s'appuyer sur la guitare, de respirer, de récuperer. Aller jusqu'au bout de 15 ou 16 pièces est un travail athlétique. Il faut garder un rythme raisonable.
3- Renoncez à fare 0 faute
Je ne sais pas pourquoi, je n'ai pas encore entendu un guitariste classique faire 0 faute en concert. Même les meilleurs se trompent. La différence avec un concertiste confirmé et un amateur c'est que la répétition lui permet de se planter sans que ça se remarque c'est un véritable chat, il retombe toujours sur ses pattes."il marche sur des oeufs sans casser une croche" (Claude Nougarro)
4- Appres le concert oubliez tout ne revenez pas en arrière en tout cas pas tout de suite. Vous avez tout donné, pas de regrets.Pour l'annecdote: un soir avec mon épouse nous sommes allés écouter un guitariste célèbre don je tairais le nom, parce qu'il n'était pas en forme ce soir là. Sans doute fatigue du voyage des tournées etc...Il a fait beaucoup de cocquilles, mais il avait pris beaucoup de risques. Mon épouse était un peu déçue. c'est pour dire. Franchement j'ai beaucoup apprécié son interprétation, et même s'il manquait des notes je me suis régalé.
Lui il était détendu comme si rien n'était, et il ne jouait pas la comédie. Il m'a donné une leçon:
pour lui c'était déja derrière lui, il savait qu'il pouvait faire beaucoup mieux, il allait de l'avant.
C'est à cela qu'on reconnait un grand professionel, et c'en est un.

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15 avril 2007 7 15 /04 /avril /2007 23:07

 

 Avant de parler de Guitare Classique quelques enregistrements qui peuvent donner un peu de crédibilité aux articles déstinés à encourager les guitaristes amateurs.

J'ai cru longtemps que le fait d'avoir commencé tard était un sérieux handicap, je ne pensais pas pouvoir un jour enregistrer La Cathédrale d'Agustin Barrios Mangoré euvre difficile s'il en est. Mais il ne faut pas se décourager. J'ai commencé l'étude de la guitare à 17 ans et je n'ai pu jouer cette oeuvre qu'à 45 ans. Je dois avouer que c'était un véritable défi. Vous pourrez en juger par le résultat.

 

 

Prélude en réM pour Luth                                     

G. Sanz Suite en Ré                                             

Prélude N°5 de Villa Lobos                                    

La Cathédrale d A. Barrios Mangore                               

Choro N°1 de Villa-Lobos                                      

Choro N°2 de Villa Lobos                                      

 

Alors ça vous donne envie d'aller plus loin?

Un petit bonus : Prélude de la suite N°1 pour viloncelle

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4 avril 2007 3 04 /04 /avril /2007 12:00

Un visiteur m'a parlé du trémolo: Pas facile d'avoir un trémolo régulier; ce n'est pourtant pas à mon avis l'arpège le plus difficile. Pour les connaisseurs, l'arpège de l'étude N°1 de Villa-Lobos est bien plus difficile.

La première chose à faire est de travailler trés lentement pour rendre le pouce complètement indépendant des trois doigts qui font le trémolo: index,majeur,annulaire.

Dans la pratique seul le pouce est la tête pensante,les autres doigt suivent des automatismes.C'est ce qui est difficile.

Quand on travaille on pense 3, et il faut penser 4. Un trémolo est fait de 4 notes. Une basse, puis trois notes répétées, donc ça fait 4 notes.

Donc ce qu'il faut travailler c'est cette indépendance du pouce. Ceux qui pratiquent le picking comprennent ce que je veux dire. J'ai vu Cisco Herszaft en concert, pour ceux qui connaîssent, c'est un spécialiste du Blues et il a une main droite " de folie". On voit trés vite que son pouce martelle les notes pour donner le rythme de manière presque complètement automatique. Il saute du Mi grave au mi médium de la 6°  à la 4° corde avec une rapidité qui n'est pas possible si ça passe par le cerveau.

Donc ce que je conseille c'est de travailler à vide d'abord sans changer de corde avec le pouce dans la séquence P,A,M,I. Ne jamais aller vite au début, la régularité prime la vitesse. Si vous êtes régulier, vous irez vite un jour. L'inverse n'est jamais vrai.

Puis lorsque on commence à avoir un peu de régularité, on travaille toujours à vide, en alternant le pouce sur la 5° ET 6° corde.

Enfin quand on maitrise les deux exercices précédents on travaille en sautant une corde. le pouce saute chaque fois de la 6° à la 4° corde.

Quand on maitrise ce dernier exercice on maitrise à la fois l'automatisme du pouce et l'automatisme du trémolo avec les autres doigts:A,M,I.

Le trémolo est en fait une combinaison de deux automatismes. Cest ce qui rend son exécution difficille.

PS: Les golfeurs vont me comprendre. Un automatisme doit rester un automatisme. Le Swing est une combinaison de deux automatismes, une rotation et un lancer. Ca passe par la moëlle épinière, et ça ne doit plus passer par le cerveau. Le cerveau ne sert qu' à l'adaptation. C'est pour cela que le stress le jour du tournoi ou du concert plûtot, peut cerébraliser des reflexes pas suffisament établis. Plus on répète ses automatismes moins on cérébralise, et moins les automatismes sont perturbés.

 

 

Recuerdos de l'Alhambra de Francisco Tarrega            

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5 février 2007 1 05 /02 /février /2007 17:11
Le sujet difficile pour tous les guitaristes classiques: "merde je me suis cassé un ongle"
C'est toujours la crainte N°1 avant un concert. Le mieux est de mettre des gants.Tant pis pour ceux qui se moquent; et enplus ça tient les mains au chaud,c'est trés utile avant de démarrer.
Quelques pistes:
-Je garde mes ongles assez courts parce que quand ils sont trop longs on est vite handicapé par la transpiration ou la moiteur des mains. Et on accroche! J'ai souvent entendu des concertistes parler des cordes qui se mettent à coller au doigts.Et des doigts qui se mettent à coller au manche. Et là c'est le trac, et on se met à trembler et on est à 20% de ses moyens. J'ai eu souvent à faire avec.
-Je n'hesite pas à enduire mes mains avec une crème légérement grasse, et à les essuyer ensuite assez vivement avec une serviette éponge. Là je suis sûr de ne pas coller, quelquefois c'est l'inverse, on glisse un peu trop. Mais ça au moins, on peut s'y habituer.(quand on transpire,on mouille les cordes et elles deviennent rugeuses et on n'arrive plus à glisser: avec un peu de crème on arrive à regler ce problème.)
-Beaucoup de sites traitent de comment se limer les ongles, quel vernis mettre pour les durcir.Il existe beaucoup de produits mais je demande à mon épouse, elle en connait un bout là dessus.
Mais comme je le disais précedemment, ne pas les laisser trop longs et les vernir régulièrement est un bon moyen de ne pas les casser. Et faites des essais. La bonne longueur est la longueur minimale avec laquelle vous êtes à l'aise. Les avoir plus long parait plus commode, mais en concert vos ongles vont se transformer en griffes qui vont agripper les cordes dés que vous allez commencer à transpirer.

 Un ami dermatologiste m'a fait préparer une potion en pharmacie contre le dédoublement des ongles. Dés que j'en saurais plus je ferai un article.<
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4 décembre 2006 1 04 /12 /décembre /2006 11:41

L'idéal est de pouvoir acheter sa guitare chez un luthier qui a une bonne réputation sans donner de nom il y-en a beaucoup en France et qui font des instruments magnifiques. Pour cela rien ne vaut le bouche à oreille et le mieux est de se faire conseiller par son Professeur.

Mais il faut le reconnaître si on a des petits moyens, on peut trouver des instruments de bonne qualité chez des commerçants spécialisés; le tout est de savoir trier et choisir. Là aussi rien ne vaut la présence d'un guitariste expérimenté.

Moi je connait mon domaine et je ne saurait probablement pas choisir autre chose qu'une guitare classique. Je ne connais rien aux guitares de jazz type Manouche par exemple. Il est probable que je ne me ferais pas "rouler" mais je ne suis pas assez technicien.

Donc comment choisir?
-Le plus important d'abord c'est le manche et la touche. Vérifier d'abord la rectitude du manche:un petit coup d'oeil rasant sur les barettes vous montrera si elles sont alignées, sinon pas de pitié même si elle sonne comme un stradivarius.
Vérifier l'alignement des cordes sur le manche et le parallelisme des cordes Mi1° et Mi6° par rapport aux bords du manche. C'est rhédibitoire aussi.
-La plupart des luthiers industriels montent des cordes à fort ou trés fort tirant et surélèvent le sillet du chevalet et le sillet du haut du manche pour éviter que les cordes frisottent.
Une bonne guitare sonne avec des cordes à tension normale ou faible, et si on veut avoir un bon vibrato il ne faut pas que les cordes soient trop tendues, ni trop hautes.
Le manche doit rester trés jouable jusqu'à la dixième, douxième case.J'ai rarement vu des guitares Yamaha ou Takamine avoir des problèmes de manche par exemple. Pour le son par contre ! Mais sachez que le plus important c'est une guitare facile à jouer.
-Pour le son par contre, les materiaux sont importants. Par exemple avec des eclisses en palissandre de Rio vous aurez des basses plus profondes et plus amples. Mais le palissandre Indien est déja bien et surtout moins cher. Personellement j'ai une guitare Flamenca en épicéa et cyprés et le manche est aussi parfait que possible, les basses sont discrètes trés présentes et "dégraissées" mais l'aigü est chantant et j'aime bien le rendu, Mais ce n'est pas sûr que le son convienne à tous les guitaristes.
-Enfin si vous êtes débutant n'y-allez pas tout seul, faites vous accompagner par votre professeur,c'est la meilleure solution de loin.

Enfin sachez qu'il existe des instruments parfois exceptionnels en magasin et il ne faut jamais se presser, il faut en essayer un maximum.

Personellemnt j'ai 4 guitares. Ma première est une guitare de concert faite en 1969 par Edouardo Ferrer ( c'est pas récent ). Elle sonne mieux que toutes les autres mais elle est atteinte par la limite d'age et devient difficille à jouer. J'ai une guitare Gomez qui a des basses de contrebasse enfin presque. J'ai une Takamine faite par un japonais Hirade, c'est le meilleur manche que j'ai jamais eu, et elle était montée d'origine avec des cordes à faible tirant, et personne n'en voulait: trop cher parait-il. Du coup je l'ai eue en solde à 750 Euros. Anecdote: un guitariste professionel avec qui j'ai eu l'occasion de jouer me l'aurait volontier achetée il avait une Papalardo à 50.000 boules. Comme quoi!

Un conseil: même si vous avez un instrument valable, commencez toujours d'en chercher un autre, et vous aurez ainsi le temps. Comme ça vous risquez en essayant de trouver un sradivarius oublié, qui sait.

(Il faut savoir que malheureusement, et contrairement à un violon par exemple, une guitare classique à une durée de vie limitée. 15 ans environ. )

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